Polygraphie : diagnostiquer l’apnee du sommeil a domicile

Lorsqu’au cours d’une nuit, une personne est sujette à de nombreux arrêts de la respiration, il est possible qu’elle souffre d’une obstruction respiratoire : l’apnee du sommeil. Ce dysfonctionnement peut avoir une multitude de causes dont l’obésité, des troubles de la respiration nocturne. Le contenu actuel, s’intéresse à un test réalisable à domicile pour faire le diagnostic de cette affection et qui sert de base pour un éventuel traitement.

Polygraphie : explication

Il s’agit d’un examen visant à évaluer les données liées au sommeil d’un patient. Il est réalisable à la maison alors que la polysomnographie est réalisable en milieu hospitalier. Cette évaluation des paramètres respiratoires se fait pour prendre en charge le syndrome de l’apnee. Cependant, lorsque les résultats de ce diagnostic manquent de précisions, le recours à son homologue en clinique devient alors incontournable.

Processus de réalisation de la polygraphie ventilatoire

Pour qu’elle soit réalisée à domicile, il faut une prescription médicale. Le medecin la prescrit, lorsqu’il suspecte les signes d’apnees. Suite à cela, la personne est tenue de se rendre à la clinique pour recevoir le matériel d’enregistrement. Il comprend  deux ceintures (thoracique et abdominale), un microphone, un capteur de flux nasal et un oxymètre. Ce dernier a pour rôle d’évaluer le niveau d’oxygene sanguin au cours de l’examen.

Le capteur du flux nasal est doté de deux embouts pour capter l’oxygene tandis que le microphone sert à enregistrer le bruit de la respiration et des ronflements. Pour ce qui est deux ceintures, celle thoracique est essentielle pour prendre note des mouvements du thorax. La ceinture abdominale est réservée aux actions de l’abdomen. Une fois que le matériel est installé, le patient retourne chez lui avec un boitier d’enregistrement pour la mise en exécution du test.

La durée moyenne d’une pose est d’environ 15 à 30 minutes. La personne concernée doit se connecter au boîtier le soir au coucher. Le sommeil se déroule dans les mêmes conditions qu’avant la pose de l’appareil. Cependant, il est conseillé de rester en position dorsale au cours du diagnostic, car celle-ci révèle mieux l’apnee. Au réveil, le matériel est ramené au centre pour analyse des données. Lesquelles révéleront la présence d’arrêts respiratoires durant la nuit.

Lecture des résultats

Lorsque l’appareil est retourné aux professionnels de la santé, ces derniers feront une interprétation des données du test. Ceci leur permettra de conclure ou non la présence d’apnee obstructive du sommeil. Pour une meilleure analyse, seul un pneumologue est recommandé. Ce dernier va déterminer l’index d’apnees-hypopnée (IAH). Ainsi, avec un IAH est supérieur à 15 événements en une heure, le medecin conclut l’existence d’une maladie respiratoire. Il peut ou non attribuer un traitement suite aux résultats du test. Entre 15 et 30 événements/heure, un traitement s’avère nécessaire en guise de précaution.

Lorsqu’il y a plus de 30 événements en une heure, le traitement est un recours incontournable, peu importe la banalité des symptômes. Néanmoins, il peut arriver que les données reçues soient erronées. Par conséquent, pour plus de certitude, le pneumologue peut exiger le diagnostic à la polysomnographie. Apportant plus de précisions, elle renseigne sur l’activité électrique du cœur ou du cerveau et peut révéler plusieurs troubles. Il peut s’agir d’une dépression chez la personne concernée ou le syndrome des jambes lourdes.